La ferme des animaux de George Orwell

La Ferme des Animaux est un roman satirique publié en 1945. Il dénonce le régime totalitaire Soviétique sous une forme originale : les personnages sont des animaux de la ferme.
Dans la Ferme du Manoir, les Cochons estiment leurs conditions de travail trop difficiles et ils sont persuadés qu’un monde sans humain serait un monde meilleur. Ils chassent les propriétaires et renomment la ferme: La Ferme Des Animaux.

Voici les sept grands principes de la Ferme Des Animaux:
Règle n°1 : Tout deux pattes est un ennemi
Règle n°2 : Tout quatre patte est un ami
Règle n°3 : Nul animal ne portera de vêtements.
Règle n°4 : Nul animal ne dormira dans un lit
Règle n°5 : Nul animal ne boira d’alcool.
Règle n°6 : Nul animal ne tuera un autre animal
Règle n°7 : Tous les animaux sont égaux.

En lisant ce livre pour la première fois, je n’ai pas bien perçu les dénonciations du régime politique de l’URSS. Je pense que si on lit le livre sans connaitre un minimum l’histoire de l’union soviétique on ne peut pas bien comprendre l’histoire. Ce qui m’a surtout plu en étudiant cette oeuvre, c’est toute son ironie, comme par exemple le nom des personnages : un des cochons s’appelle Napoléon, son camarade corbeau Moïse. Les autres animaux ont des noms plus communs, comme Malabar ou Benjamin.
Le gouvernement des cochons se transforme en dictature. Les changements dans les commandements le prouvent. Le plus frappant pour moi est la règle numéro 7 qui passe de « Tous les animaux sont égaux » à «Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres ». En s’affirmant, les cochons deviennent de plus en plus humains et finissent par dormir dans des lits, mettre des vêtements et marcher sur leurs pattes arrières.
Ils sont devenus les tyrans qu’ils avaient chassés.